samedi 28 août 2010

Expendables, une action qui vous emporte.

Expendables est indiscutablement un film de fan service, mais c'est ce qui fait son charme.

Ressusciter le bon vieux film d'action des années 80-90 en y faisant jouer une brochette d'acteurs qui y ont fait leur nom et en y ajoutant la nouvelle génération, voila qui promettait un film explosif, et explosif, expendables ne pouvait pas l'être moins. Après une longue série de blockbusters sans âmes, proposant voir imposant tous la dernière 3D à la mode, et comportant toujours plus d'effets spéciaux informatiques, Stallone vient rappeler au grand public qu'il fut un temps ou l'on savait faire des film spectaculaires sans passer la moitié du budget dans les effets informatiques. Dans expandables, on tue, on assassine, on mitraille, on fait sauter, oui mais quand on fait sauter, on fait vraiment sauter. Le spectateur en aura pour son argent.

Parlons maintenant des acteurs. Si l'affiche et la bande-annonce nous fait rêver dites vous bien qu'une partie d'entre-eux ne sont la que pour leur noms. La (déjà mythique) scène de l'église n'est la que pour amener la confrontation Stallone-Schwarzenegger, et l'on reste un peu déçu que cette confrontation ne se poursuive pas plus loin dans le film, en effet, une concurrence entre une équipe Stallone et une équipe Shwarzie au cours de la mission eut été appréciable. De même, si le trio Stallone-Statham-Jet li à droit à des personnage développés, on aurait aimé que les autres membres de l'équipe se voient un peu plus qu'au moment de leur bagarres respectives.

Mais reprocher à un film d'action d'avoir un scénario un peu limite serait mesquin, ce film est très bon dans son genre, et on passe un bon moment, d'autant que pour une fois, on ne trouve pas trop d'explosions exagérée, et, à ceux qui aurait un doute, la scène du ponton est parfaitement crédible, car, tous les avions de cette taille comportent des vides-vites, un système qui permet de larguer le carburant en cas d'urgence. C'est donc un bon moment que l'on passe devant expendables à tel point que pour rester dans l'ambiance, on est partit en aquaplaning et on à froissé la voiture en rentrant...

lundi 16 août 2010

L'écologie sauvera la planète... Peut-être, mais pas la notre d'écologie.

Allez, hop, histoire de se mettre en jambe on commence le blog en jouant les vilains petits délateurs.

Connaissez vous le MEDMer ? Non ? Vous devriez.
Sous cette appellation se cache le "Ministère de L'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable, et de la Mer en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat".

Ex ministère de l'équipement, ce congloméra de joyeux drilles se charge entre autre choses, de gérer les bureaux de nos fonctionnaires (on y reviendra), de construire et entretenir notre réseaux routier, de faire de jolis aménagements du territoire, bref, de bétonner. Mais comme en France on aime les paradoxes, ce ministère est aussi en charge, comme son nom l'indique, de l'écologie.
Regrouper les écolos avec les bétonneurs, en voila une drôle d'idée, peut-être à t'on espéré que les adeptes du bétons deviennent "éco-responsables" au contact des verts ? En tout cas, ces verts la, eux, ont des idées pour le moins... véreuses. (Mme Chantal Jouanno, si vous me lisez, en voici un exemple qui, de mon point de vue, soulève quelques questions sur votre secrétariat...)

De la reproduction des saumons en Normandie, ou comment faire sauter des barrages pour le plaisir. Voir par .

Je suppose que vous savez tous ce qu'est un saumon ? Si oui, vous devez sans doute savoir que ce délicieux poisson de mer, fraye dans les cour d'eau. Hors, les méchants homo sapiens que nous sommes mettent des barrages sur les cours d'eau. Certains sont prévu pour laisser passer les saumons, mais pas tous d'où la fausse bonne idée du jour: On va détruire deux barrages hydroélectriques normands pour laisser passer les saumons et les laisser repeupler les rivières.
Ça part d'un bon sentiment, mais, il y a un hic.
Le saumon ne fraye pas dans n'importe quelle rivière. Doué d'un formidable odorat, ce poisson reviens systématiquement dans la rivière dont il est issu pour se reproduire. En d'autres termes, aucun poisson ne reviendra dans un cour d'eau que l'espèce aura abandonné.
Nous allons donc gentiment faire sauter deux barrages, nous privant ainsi d'une production électrique simple et fiable qu'il faudra remplacer. Peut-être par la construction d'un nouveau barrage, peut-être par celle d'une centrale nucléaire, mais seulement dans un certain temps. Et oui, les centrales, ça ne se construit pas comme ça. En attendant on fait quoi ? On compense par une centrale à charbon, qui, c'est bien connu, ne polluent pas... Et tout ça pour quoi ? Pour laisser la place à un poisson qui ne reviendra sans doute jamais.

Là je me pose une question: Les gens qui ont approuvé ce projet extrêmement couteux, puisque la déstruction et la construction de centrales ce n'est pas gratuit, et inefficace, puisque le projet ne remplira pas sont objectif, ces gens la, se sont-ils seulement donné la peine de faire une étude ? Comment est-il possible que nos gouvernants, qui sont censés prendre des décisions importantes, et donc savoir ce qu'ils font, se lancent dans des projets si couteux sans même vérifier si ils en valent la peine ?

Je veux bien que mes sources d'informations ne soient pas complètes, et que ma vision des choses n'englobe surement pas toutes les données du problème, mais avouez que faire sauter deux barrages pour laisser la place aux saumons est un projet étrange, si ce n'est risible, et n'a d'écologique que l'adjectif que l'on lui donne.